C'est moi que tu veux ? || KENJI SAWAMURA [FIN]

Invité

Une nouvelle journée dans ce marché immonde , mes poignets me faisaient souffrir étant ainsi liés par cette lourde corde , mes jambes fatiguaient de rester ainsi debout sur ce présentoir tel une poupée prête à la vente. Et pourtant d'un point de vue extérieur c'est ce que je suis ! Il n'empêche que mes jambes vont me lâcher et que je vais m'écrouler d'un instant à l'autre. Ma courte robe laisse entrevoir mes jambes pâles et , pour rien arranger , le vent me frigorifiait les muscles si bien que le moindre mouvement était un supplice . Mieux vaut rester droite , ne pas geindre , ne pas se plaindre. J'ai déjà reçus trop de coups pour ça , il suffit qu'on me marque la peau de traces rouges et de bleu. J'estimais que mes blessures ne facilitait pas ma vente mais en aucun cas je n'oserait prononcer ces paroles à voix haute. Mon maître est rude comme un morceau de glace , je préfère éviter les claques plutôt que d'en recevoir.

Je ne dissimulais pas mon ennuis de traîner là par ce froid , à attendre en vain qu'il me lâcherait au premier pigeon pour quelque pièces . C'est bien beau de rêver mais depuis le temps que nous étions là et que sa " marchandise " n'avait pas été vendue. Alors que je traînais mon regard un peu partout , je croise celui d'un jeune homme qui semblait soudain intéressé , me fixait , me gênait de son regard qui me donnait encore plus envie de m'écrouler . C'était mes jambes qui tremblaient comme ça ?

" Jeune homme , regardez là elle est en parfaite état et prête à servir ! "

Pour appuyer ses paroles , mon maître ne se gênait pas à tripoter mes bras et mes jambes , prouvant ainsi " le bon état " de ma chaire si on pouvait encore l'appeler ainsi. Je tâche de garder contenance et la tête haute même si je ne croyait pas beaucoup en cet achat malgré l'effort de mon maître. Pas un mot , pas un bruit , j'ai la gorge serré et la peur au ventre. Mais jamais je ne lâchait les yeux de l'inconnu , m'attardant sur ses lèvres un instant avant de détourner les yeux , timide , gênée même. Cet homme me perturbait dans le bon sens du terme.

Messages : 23 Date d'inscription : 23/12/2013

Une nouvelle journée dans cette ville bizarre ou j'allais désormais vivre, mais surtout étudier. Mes parents m'avait bien fait comprendre qu'au prix de mon appartement, j'avais plutôt intérêt a avoir de bonne note. Ca m'avait quand même bien fais rire, comme s'ils allaient me couper les vivres et me laisser mourir de faim ? Alors qu'ils savaient très bien que j'avais toujours de très bonne notes. Lorsque les cours furent enfin finit, je décidais de faire un petit tour pour découvrir la ville et ses alentours. Je venais d’emménager après tout et je ne savais pas vraiment ce que me réservais cette ville. A ma grande surprise, c'était très agréable. La ville était belle, et même décorer en cette période de noël. J'allais surement passer noël tout seul... dans mon grand appartement. Je fourre mes mains dans les poche de ma veste et accélère le pas alors que je vois un groupe de personne. Qu'est-ce qui pouvait bien se tramer ici ? Ça n'annoncer rien de bon. Je me fraye un chemin à travers la foule et observe une bien triste scène. Un homme peut scrupuleux vendait une jeune femme au plus offrant. Elle était délicieuse à regarder. Mes yeux finirent par rencontrer les siens, d'un bleu si pur et innocent que j'en fut tout de suite sous le charme. Alors que son propriétaire se mit a la tripoter sans aucune gêne, je m'avance vers lui.

- Je la prends m'écriai-je tout à coup, arrêter de la toucher elle est à moi.

J’attrapais le poignet de l'homme pour qu'il retire ces sales pattes de la jeune femme et le resserre doucement.

- Voilà qui devrais vous suffire dis-je en sortant une liasse de billet de ma poche.

J'était censé payer le loyer avec ça... Bah, quand j'aurais expliquer ce qui s'est passer a ma mère, elle m'enverra surement de l'argent en plus chaque mois. Je me permet de détacher la jeune femme alors que son ancien propriétaire compte les billets.

- Gardez la monnaie.

J'enlève ma veste et la pose sur les épaules de la jeune femme qui est désormais mienne. Je ne sais pas depuis combien de temps elle est là, mais elle a l'air de mourir de froid. Je passe un bras autour de sa taille pour la soutenir un peu et l'aider a marcher. Lorsque j’estime que nous somme assez éloigné de la foule, j'observe la jeune femme.

- Je m'appelle Kenji, Kenji Sawamura, et toi ? quel est ton nom ?

Invité

- Je la prends , s'écrit tout à coup une voix , arrêter de la toucher elle est à moi.

Moi qui ne l'ai jamais quitté des yeux , je reste sous le choc en me rendant compte que la voix qui s'élève au-dessus de la foule c'est la sienne , que les lèvres qui ont bougés appartiennent à ses yeux. Je ne cache pas ma surprise , le regarde de façon à ce qu'il finisse à avouer que ce n'est qu'une grosse blague en fin de compte. Mon maître s'écarte aussitôt avec un sourire aux lèvres qui trahis son bonheur d'enfin me livrer au premier pigeon qui passe. Pas moyens de bouger , je reste immobile à le fixer , pensant qu'il s'agit bien plus que d'un banal pigeon s'il est capable de s'occuper de moi. Ou du moins moi m'occuper de lui. Je prends conscience de la beauté du jeune homme que au moment où il attrape le poignet de mon maître , me laissant échapper un glapissement de peur.

- Voilà qui devrais vous suffire dis-je en sortant une liasse de billet de ma poche.

En voyant tout les billets , mes yeux s'arrondissent et je prends alors conscience que jamais je ne pourrait réunir autant d'argent pour ma maman. Toujours aussi surprise de ce qui vient de ce passer , je fixe avec curiosité le jeune homme , me concentrant sur ses traits de toute beauté tandis qu'il me détache , enlève sa veste et m'éloigne de cette foule trop dense , une main sur ma taille. J'ai bien du mal à marcher et je l'en remercie de me soutenir ainsi malgré mes frissons dû à sa main sur ma hanche , mon bras qui se glisse le long de sa taille , timidement. Ses yeux se tournent vers moi.

- Je m'appelle Kenji, Kenji Sawamura, et toi ? quel est ton nom ?

Je me perd dans la profondeur de ses yeux , mes jambes flageoles , je m'écroule contre lui et mes joues deviennent d'un jour vif.

" Hélia... Hélia.. , je tente en vain de maîtriser les tremblements de ma voix , Hélia Aitzu. Prête à vous servir , maître. "

Messages : 23 Date d'inscription : 23/12/2013

Lorsque j’estime la distance nous séparant de la foule assez importante, je demande le prénom de la jeune femme. Je la sens s'écrouler doucement contre moi et je la retient en glissant ma deuxième main le long de sa taille. Je la soutenais sans aucun mal, elle n'était pas lourde après tout. Je la surplombait de 10 bon centimètre et plonger mes pupilles violettes dans les siennes.

" Hélia... Hélia.. , je tente en vain de maîtriser les tremblements de ma voix , Hélia Aitzu. Prête à vous servir , maître. "

Hélia ? Quel prénom divin ! il lui allait terriblement bien. Alors que ces joues prennent une teinte rouge absolument adorable, je lui souris doucement.

- Et bien Hélia, je te propose de venir chez moi. Là bas, tu pourra prendre un bon bain bien chaud et demain, nous irons t'achetez des vêtement.

Je venais d'acheter cette femme. Je me rendais compte petit a petit de mon acte. Je ne savais pas vraiment comment mes parents réagirais... je n'avais qu'à la faire passer pour ma copine... mais avec une mère télépathe c'est un peu compliqué. Quoique ma mère comprendrais, c'est plutôt mon père qui poser problème. Bref, je préfère ne pas y penser. J'aide la douce Hélia a se remettre sur ces jambes et l'aide a marcher jusqu'à mon appartement.

Invité

- Et bien Hélia, je te propose de venir chez moi. Là bas, tu pourra prendre un bon bain bien chaud et demain, nous irons t'achetez des vêtement.

Il va donc m'emmener chez lui , cet homme au physique d'ange qui semble être d'un si jeune âge. Il ne doit pas être seul chez lui , si jeune qu'il est. A t'il une amie ? Une .. femme pour lui. Je ne sais comment décrire la sensation qui me prends la gorge en pensant ces mots. De toute façon maintenant qu'il ma acheté je ne peux que me résoudre à le servir lui et la femme avec qui il doit partager sa vie , quoi qu'il m'en coûte. Malgré mes ressentiments envers cette personne que je déteste déjà sans même savoir pourquoi. Je me racle la gorge , un son qui me monte le rouge aux joues et me fait doucement baisser la tête tandis que nous marchons jusqu'à son appartemment. Cet homme me trouble , tout venant de lui me parait étrangement irrésistible , envoûtant. De ses cheveux d'une longueur pareil aux miens , ses yeux profonds , ses lèvres charnues. Pas d'amour entre nous.. je suis son esclave.. même si j'aimerais bien qu'un jour il m'ordonne de... arrête de rêver Hélia bon sang tu divagues. Il mérite tellement mieux que.. qu'une chose comme toi.

" Merci "

» Kenji débarque enfin sur le fow !